Comment bien installer une plomberie sanitaire ?

Lors de la construction d’un bâtiment, la mise en place de la plomberie fait partie des travaux de second œuvre. Celle-ci regroupe tout ce qui a trait à l’alimentation en eau dans une habitation ou un local commercial. Découvrez dans cet article, les différentes étapes de l’installation de plomberie sanitaire.

Posez le compteur d’eau

Il est possible d’installer un dispositif d’individualisation de la consommation dans les copropriétés ne disposant pas de compteurs d’eau. Le raccordement au domaine public doit être effectué par un distributeur d’eau. Pour le raccordement en domaine privé, il est nécessaire de faire appel à une entreprise afin de garantir une alimentation en eau de qualité et un bon fonctionnement de votre compteur. D’ailleurs, un technicien établira un devis, étudiera les conditions de réalisation au réseau d’eau potable et évaluera le coût. Le compteur doit être posé en limite de votre propriété. Une fois les autorisations administratives obtenues et le délai de rétraction écoulé, vous pouvez effectuer les travaux de raccordement au réseau d’eau potable et la pose du compteur.

Installez la robinetterie

La robinetterie désigne l’ensemble des équipements (à tournant ou à soupape) indispensables à l’installation de la plomberie.

  • le robinet : constitué d’un joint ou obturateur, il permet ou interrompe tout écoulement d’eau. La mise en place d’un robinet nécessite un matériel spécial.

  • les vannes : ce sont des variétés de robinets qui sont utilisés sur des tuyauteries de grand diamètre. Elles permettent d’isoler une partie des canalisations sans couper l’alimentation générale. Afin de les raccorder, il faut prendre en compte le diamètre.

  • les clapets : ils servent à contrôler le sens de l’eau. Le clapet anti-retour se place après le compteur d’eau et le robinet d’arrêt général.

  • la soupape : il joue essentiellement un rôle de sécurité pour l’installation, un élément de confort pour les occupants et une source d’économie énergétique. La soupape permet de régulariser la pression dans une enceinte en évacuant l’excès d’eau.

  • le détenteur : il est réglé à trois bars. Le détenteur sert à réduire la pression de l’eau dans les canalisations domestiques.

Posez le contrôleur de circulation

Dans un réseau de plomberie, cet organe permet de visualiser le passage de l’eau dans la tuyauterie. Il est équipé d’un hublot, par lequel vous pouvez voir une petite hélice en mouvement indiquant l’écoulement ou non de l’eau.

Mettez en place la tuyauterie

Avec les raccords et les joints, la tuyauterie constitue les canalisations. Elle assure l’alimentation ainsi que l’évacuation des eaux usées dans le réseau domestique. Il existe différents types de tuyaux, selon le matériau de base ou les dimensions :

  • cuivre : il est indéniablement le plus ancien, mais une référence en la matière. Il est apprécié pour sa résistance. Le tuyau en cuivre peut aussi être utilisé avec de l’eau froide que de l’eau chaude.

  • PVC : très léger, il se transporte facilement et se manipule aisément.

  • PER : fabriqué avec du polyéthylène réticulé, le tuyau en PER est un matériau semi-rigide qui se présente comme les propriétés du cuivre.

  • multicouche : il se compose de trois couches de matière (une couche en PER à l’intérieur, une couche en aluminium au milieu et une autre couche en PER à l’extérieur.).

Installez les équipements sanitaires

La mise en place de la plomberie de cuisine ou de salle bain (lave vaisselle, machine à laver, évier, lavabo…) s’établit par le branchement des équipements au réseau d’alimentation en eau jusqu’à l’évacuation des eaux usées. Pour le WC, il nécessite la pose de réservoir, de cuvette et la mise en place de la chasse d’eau.

En somme, la manipulation des appareils sanitaires requiert un savoir-faire spécifique en matière de raccordement et de robinetterie. Qu’il s’agisse d’une rénovation ou une construction, l’installation du système de plomberie nécessite l’intervention d’un professionnel.