Installation d’une pompe à chaleur géothermique : comment ça se déroule ?

pompe à chaleur

L’installation d’une pompe à chaleur géothermique est l’une des meilleures solutions permettant de réaliser des économies d’énergie. Quelles sont les étapes essentielles pour installer cet appareil ? Comment se déroule cette installation ? Lisez les réponses dans cet article.

Confier les travaux à des professionnels de qualité

Pour l’installation sans faille d’une pompe à chaleur géothermique, il est indispensable de recourir aux services d’un professionnel qualifié parce que son installation nécessite des travaux lourds, une expertise hors pair et une véritable précision. Aussi, en plus de la réalisation des travaux, il doit être en mesure de vous conseiller sur l’emplacement et la méthode d’installation adéquate. Par conséquent, il faudrait que ce soit un spécialiste de l’installation des pompes à chaleur.

Il serait alors judicieux de faire appel à un spécialiste du froid pour l’analyse du sol en matière de température. L’intervention de ce spécialiste s’avère indispensable étant donné que la pompe à chaleur géothermique fonctionne en captant l’énergie thermique contenue dans le sol. De plus, l’installation d’une pompe à chaleur géothermique demande des connaissances en chauffage et en réfrigération.

Réaliser une étude préliminaire

L’installation d’une pompe à chaleur géothermique est une opération qui nécessite la réalisation d’une étude préalable du sol. En effet, cette étude préliminaire permet de déterminer la nature des travaux qui seront entrepris et les matériaux nécessaires puisque grâce à elle, le spécialiste chargé de l’installation aura une idée de la nature de votre terrain, donc du sol.

 Faire des démarches administratives

Avant de passer à l’installation proprement dite de la pompe à chaleur géothermique, il est nécessaire d’effectuer certaines démarches administratives. Elles sont importantes dans la mesure où l’installation de cet appareil va modifier la configuration du sol du terrain. Comment faire ?

D’abord, il faut se rendre à la mairie de son terrain afin d’obtenir une autorisation et de savoir sa situation en matière du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Après cela, vous faites une déclaration au niveau de la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de la région.

Bien choisir l’emplacement de l’unité extérieure

La réussite de l’installation d’une pompe à chaleur géothermique prend en considération des critères techniques et de confort. Ainsi, il est préférable d’installer l’unité extérieure dans un espace ensoleillé et hors du froid.

En outre, à cause des bruits sonores de l’appareil, il est recommandé de l’éloigner des limites de mitoyenneté et des fenêtres de la maison. Ces dispositions sont nécessaires pour le confort des propriétaires de la pompe et celui des voisins. Le spécialiste va aussi veiller à ce qu’aucun obstacle n’entrave la circulation de l’air qui se dégage du ventilateur. La surface du sol doit être de niveau solide et surtout stable.

L’installation de capteurs dans le sol

L’installation d’une pompe à chaleur géothermique nécessite la réalisation de certains travaux de terrassement ou de forage. Ceux-ci vont permettre d’installer des capteurs. Il existe trois solutions pour cela. Pour ce faire, vous devez disposer d’un jardin, même s’il est petit.

Le captage horizontal

Il consiste à mettre sous terre des tubes entre 0,60 et 1,20 m de profondeur. Alors, pour un tel type d’installation, il faudrait que vous ayez un terrain dont la surface représente au minimum 1,5 fois la surface à chauffer.

Le captage vertical

Cette solution est surtout idéale lors d’une rénovation parce qu’elle vous permet d’éviter d’abîmer une grande partie de votre terrain. Avec elle, les capteurs sont installés à une profondeur de 80 à 100 m. Bien que le captage vertical soit très coûteux, il est très privilégié puisqu’il se révèle très efficace, surtout en hiver.

Le captage sur eau de nappe

Il consiste à mettre des capteurs dans un ou maints puits forés à 100 m de profondeur au minimum. Cela permet d’utiliser la chaleur qui est contenue dans l’eau de nappes.